Dans la tradition de la plupart des arts martiaux asiatiques (je ne parle pas ici des sports de combat, de conception plus récente), on fait état d'une pratique "externe" et d'une pratique "interne".

La partie externe, c'est l'entraînement physique et technique, plus les différentes manières de feinter et de piéger l'adversaire. Mais il fut vite évident que les aspects psychique, moral, intuitif et énergétique devaient être explorés et mis en jeu pour passer au stade supérieur et donc gagner plus sûrement ses combats.

Les maîtres d'autrefois ont donc mis au point et enseigné des pratiques extrêmement précises pour accroître cette conscience intérieure et avoir sur elle un pouvoir, une maîtrise.

• l'esprit dirige tout
• il n'y a pas de pouvoir sans conscience
• la conscience confère un pouvoir, une maîtrise

Ces techniques internes sont très variées. Nous pratiquons un système de méditation appelé Taikan Geiko (entraînement à la conscience corporelle).

Il est à noter que nous attachons une grande importance à la santé et à sa préservation, pour éviter de ressembler à ces "vieux" sportifs de 35 ou 40 ans à peine, aux articulations démolies et à la fatigue tenace ! L'étude de l'anatomie, des étirements, des points vitaux et de quelques autres sciences viendra augmenter nos capacités dans le combat, certes, mais aussi dans la vie de chaque jour.

La connaissance des courants d'énergie et de leurs blocages débouchent sur de véritables soins et on parlera alors de "magnétisme".

Voilà pourquoi les arts martiaux, dans leur aspect traditionnel s'efforcent de tirer parti de ces différentes pratiques, en vue d'optimiser non seulement nos capacités à gagner un combat, mais aussi de profiter plus complètement de la vie.